juin 2020
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SURVIVRE A L’ATTENTE DES DEUX SEMAINES

Pour les femmes dans l’expectative d’une grossesse par FIV, la période entre le transfert d’embryon et l’annonce du résultat peut être une torture. Cette période intérimaire, souvent appelée ‘l’attente de deux semaines’ dure généralement un peu moins de 15 jours (malgré le nom) et impose souvent un stress substantiel à la fois sur le corps et sur l’esprit.

Les défis auxquels on est confronté durant l’attente de deux semaines sont de nature principalement psychologique et doivent être traités comme tels. Il faut atténuer le stress et maîtriser les émotions. En pratique, cela signifié généralement occuper l’esprit et mettre de côté tous les stimuli susceptibles de générer du stress. Voici quelques suggestions pour y parvenir concrètement.

On sait depuis longtemps que l’exercice physique a un effet apaisant sur le corps et l’esprit ; mais pour la future mère les efforts intenses doivent bien entendu être évités. En revanche, une activité douce et sans risques est permise. La marche est efficace pour stimuler les endorphines dans le corps, ce qui réduit le stress et par là même permet d’envisager les choses plus positivement, et de dormir plus profondément.  La marche offre également l’occasion de prendre un bol d’air frais et de se laisser distraire par les bruits et les spectacles nouveaux qui s’offrent au marcheur. Faites simplement attention à rester dans les limites du raisonnable. Une durée de 20 à 30 minutes est recommandée, mais sur ces questions vous devez toujours et au préalable consulter votre médecin traitant.

En complément de l’exercice, le repose est primordial : il est recommandé de se coucher tôt, pour une nuit complète de sommeil, et même de s’accorder des siestes en journée. Le sommeil en soi soulage des angoisses de l’attente et l’on peut s’endormir plus facilement durant cette période en raison des niveaux élevés de progestérone induits par le traitement FIV.

 

IVF Prague

 

En cas de crise d’anxiété, la respiration profonde peut s'avérer être une technique efficace. La marche mentionnée plus haut offre une occasion parfaite, mais la respiration diaphragmatique peut être pratiquée à peu près n'importe où, avec pour effet probable une réduction du stress et des divers symptômes qui l'accompagnent. 

Les effets de l'environnement immédiat sur l’humeur ne doivent pas non plus être sous-estimés, et l'on ne saurait trop insister sur l’importance d’un lieu de vie bien rangé et désencombré. En effet, des études ont démontré qu'une demeure propre et ordonnée tend à procurer du bonheur à ses occupants. Pour celles qui traversent les tourments de l'attente de deux semaines, une maison rangée peut calmer les esprits et procurer une vision plus optimiste, même s’il est en effet préférable de faire tout le ménage et le rangement avant le transfert d‘embryon.

Il va sans dire que rien de tout ceci n'est gravé dans la pierre ; simplement, ces éléments permettent de comprendre que toutes les activités qu'une femme entreprend pendant la période suivant le transfert de l'embryon devraient aller dans les sens d’une détente du corps et de l'esprit, et d’une réduction du stress. Du moment que ce principe simple est respecté, une femme peut se montrer aussi créative qu'elle le souhaite dans le choix des méthodes employées.